L’amendement Sommaruga qui ouvrait la voie à l’enseignement obligatoire de la "théorie du genre" à l’école primaire vient d’être retiré par les sénateurs. 270 000 français ont signé une pétition de l'Observatoire de la théorie du genre, demandant le retrait de cet amendement. Cette mobilisation des français et les nombreuses actions de "lobbying" menées par l'équipe de l’observatoire de la théorie du genre ont finalement contraint le gouvernement à accepter une modification de son texte...
Plusieurs sénateurs de l’opposition avaient accepté de défendre un amendement visant à supprimer de l’article 31 de la loi Peillon toutes références au "genre". Le gouvernement et le rapporteur du projet de loi craignant certainement de nouvelles polémiques ont fini par accepter leur demande.
Aujourd'hui, face à cette mobilisation, Vincent Peillon tente de minimiser l'influence de la théorie du genre à l'école. En réalité, dès la rentrée prochaine des cours d’éducation sexuelle seront obligatoires pour tous les élèves à partir de 6 ans. Ces cours pourrait devenir un outil de propagation de la gender theory. Selon certains experts consultés par le ministère, l’objectif de cet enseignement est de "dépasser la binarité historique entre féminin et masculin".
L’un des plus importants syndicats enseignants, le SNUipp-FSU, a présenté, il y a quelques jours, le guide qu’il a édité pour former les enseignants à la déconstruction des stéréotypes de genre dès l’école primaire. L’enseignement est appelé à ne plus se fonder "sur le postulat de la complémentarité des sexes".
Les enseignants sont invités à s’appuyer sur le dispositif "Ligne Azur 2012". Ce site internet extrêmement militant prétend par exemple que l’identité de genre comme l’identité sexuelle ne seraient fondées que sur le simple sentiment d’appartenir à un genre ou un autre, sans que des données anatomiques ou biologiques n’entrent en considération.
Le choix des livres proposés aux enfants inquiète également certaines personnes. Les enseignants sont invités à s’appuyer pour leurs cours sur des ouvrages comme : "Papa porte une robe", "l’histoire du petit garçon qui était une petite fille", "Le petit garçon qui aimait le rose", ou encore "Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi".
Ce syndicat milite également pour la généralisation de "l’éducation neutre", malgré les risques qu’elle fait courir aux jeunes enfants.
Source : theoriedugenre.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire