Renault, qui négocie depuis plus de deux ans l'implantation d'une usine en Algérie, a signé avec les autorités de ce pays un protocole d'accord, mais les discussions continuent en vue d'un texte définitif, a indiqué vendredi le constructeur automobile. "Un protocole d'accord a été signé, qui démarre un (nouveau) processus de discussions", a déclaré une porte-parole de Renault...
La signature du document est intervenue le 25 mai mais, a-t-elle souligné, "il n'y a à ce stade rien de décidé" en termes de calendrier pour la future implantation, ou en ce qui concerne les modèles qui y seraient fabriqués.
Dans un premier temps, une autre porte-parole du constructeur, sollicitée pour confirmer des informations du Figaro évoquant "un accord préalable", avait fait état de la signature d'un "accord-cadre" entre Renault et Alger.
Interrogé sur la clientèle visée, le constructeur a expliqué que les voitures de l'usine seraient destinées au marché local. Mais il se refuse à donner plus d'informations, compte tenu des discussions en cours. Dans la région, Renault a déjà une unité, à Tanger (Maroc), dont l'essentiel de la production est destiné à l'exportation.
Récemment, Carlos Ghosn estimait que la crise de la dette en Europe et le yen fort allaient contraindre Renault et Nissan à continuer d'opérer en " mode de crise " sur les deux des trois marchés matures de l'automobile : l'Europe et le Japon. Désormais c'est sûr, la crise chez Renault, ce ne sera pas partout.
Samuel Cour
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