Suite à la fermeture en Grèce de la télévision publique, organe indispensable pour la neutralité de l'information et pour éviter l'orientation politique des consciences, un journaliste a déclaré sur LCP : "la Grèce vit la stratégie du choc"...
En effet, comme nous l'apprend Naomi Klein en analysant les théories de Milton Friedman, nous constatons en Grèce un recul de la démocratie et des libertés (à Chypre également avec une ponction massive de l'épargne), et ceci suite à un événement majeur (en l’occurrence la crise).
Le principe est simple : un fait historique important (attentat, graves problèmes économiques...) permet généralement aux gouvernements et corporations d'appliquer des mesures chocs, généralement acceptées par les citoyens face à l'ampleur de la crise.
Et c'est ce qu'il se passe aujourd'hui. En clair, les gouvernements européens sont en train de se servir des troubles économiques actuels comme prétexte pour réduire les droits des citoyens. Fermeture des télévisions publiques, transfert de la gestion des budgets des pays européens vers une commission européenne non-élue, vol des citoyens pour rembourser des dettes non-légitimes. Jusque où allons nous aller ?
©Crédit photo : Manifestation de protestation mardi soir devant le siège de la télé publique grecque (Petros Giannakouris/AP/SIPA)
Samuel Cour
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