Selon la télévision publique ABC, l’agence australienne de renseignements, l’ASIO, a été victime d’un vol de données. Selon plusieurs experts, l’opération a été menée depuis la Chine. Les données seraient particulièrement sensibles et incluraient les plans de l’établissement et certains emplacements stratégiques...
Le piratage a été couronné de succès puisqu’une quantité importante d’informations sensibles ont été volées. C’est notamment le cas des plans du bâtiment de l’ASIO, ce qui inclut l’emplacement des serveurs ainsi que son infrastructure de sécurité. En clair, c’est potentiellement toute la sécurité de l’édifice qui a été compromise.
Et ce n’est pas tout : les hackers auraient également pénétré les protections du département de la Défense, du bureau du Premier Ministre ainsi que celles du département des Affaires étrangères.
L’affaire est très embarrassante puisque l’Australie a pour premier partenaire commercial la Chine, grand acheteur de matières premières dont le sous-sol australien regorge, notamment le minerai de fer.
Plusieurs affaires d’espionnage informatique impliquant des Chinois se sont produites ces dernières années en Australie. En 2011, les ordinateurs des premier ministre, ministres des affaires étrangères et de la défense avaient été piratés. La presse affirmait que les agences du renseignement chinois étaient soupçonnées, une information que Canberra n’avait pas voulu commenter. Pékin avait démenti ces accusations, qualifiées de "sans fondement et proférées dans un but bien particulier".
En mars dernier, les réseaux informatiques de la banque centrale australienne ont été piratés, la presse affirmant là aussi que l’attaque avait été menée par des logiciels chinois à la recherche d’informations sensibles.
En 2012, les autorités ont interdite au géant chinois des équipements en télécommunications Huawei de déposer une offre pour le programme national d’internet à bandes larges, craignant des risques d’attaques informatiques.
Début 2013, une firme américaine de sécurité sur internet, Mandiant, a affirmé que l’armée chinoise contrôlait des centaines, voire des milliers de pirates informatiques parmi les plus virulents du monde, un rapport qui a suscité l’ire de Pékin.
Sources : ABC - PCInpact - Le Journal du Siècle - Le Monde
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