Article tiré de margincall.fr - Après le scandale du LIBOR, le régulateur britannique investigue main dans la main avec l'office de régulation des marchés du gaz et de l'électricité (OFGEM) quant aux possibles manipulations du cours du gaz naturel...
En Grande-Bretagne, les contrats futures gaziers sont échangés sur une plate-forme de trading virtuelle appelée le National Balancing Point. Le NBP, influence donc les prix du gaz domestiques en plus de constituer le point de trading gazier le plus liquide d’Europe. Seulement cet acteur majeur est conscient des manipulations de cours (à la hausse et à la baisse) effectués par les traders d’au moins 6 entreprises énergétiques d’après les enquêteurs.
"Une personne est coupable de manipulation de cours de marchés si elle effectue des transactions visant à distordre les signaux de marché relatifs à la demande ou à la vente d’une commodité énergétique." selon The European Regulation dans Wholesale Energy Market Integrity and Transparency, en vigueur depuis le 28/12/2011.
Le 28 septembre 2012 est une date flagrante dans la possible manipulation du cours (tradez-le aussi sur Guru). Ce n’est pas un hasard puisqu’il s’agit de la date à laquelle les nouveaux contrats futures gaziers sont établis.
Selon un ancien trader de la City, Seth Freedman cette date du 28 septembre, n’est pas la seule preuve de la distorsion des prix de l’énergie britannique, et à fortiori, européenne. En effet le pricing des valeurs produit par les agences de reporting énergétiques (ou Seth a passé quelques mois) est principalement évalué par des personnes incompétentes, de par leur formation ou leurs liens étroits avec des traders. Ces derniers feraient pression sur les analystes énergétiques "indépendants" lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec les prix proposés dans un marché OTC des plus opaques.
On nous dit que la Grande Bretagne serait le premier pays Européen à associer les forces du régulateur financier et celles du régulateur énergétique. D'autres débordements seraient-il en vue chez nos Rogue Traders français ? Aucunement d’après EDF : "EDF Energy ne participe pas aux manipulations de cours et considère qu’il s’agit d’une violation des règles de marché existantes" tout en ajoutant que "les informations susceptibles d’impacter le marché sont rendues publiques sur notre site internet comme le souhaite le règlement de l'Union Européenne".
Source : The Guardian
Article tiré de margincall.fr
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