F. Hollande a annoncé lundi au sommet de l'Otan à Chicago, le retrait des forces combattantes en Afghanistan. Ces troupes dites "combattantes" ne représentent cependant pas la totalité de l'armée sur le terrain. Selon les estimations, il s'agit de 1000 à 2000 hommes sur les 3400 que compte l'effectif basé dans ce pays...
Ainsi, au moins plus de 1400 soldats, aussi appelés troupes résiduelles, resteront sur place notamment pour former la police et l'armée afghane. Par ailleurs, selon plusieurs responsables européens, le Pentagone souhaiterait que les forces spéciales françaises, dont il apprécie le travail, continuent à mener des opérations antiterroristes aux côtés de leurs homologues américaines (source : NouvelObs)
François Hollande, investit président il y a tout juste moins d'une semaine, ne respecte donc pas l'un de ses engagements phares. Il avait en effet déclaré dans son programme : si les Français m'accordent leur confiance le 6 mai prochain, je retirerai nos troupes d'Afghanistan fin 2012. Ce retrait se fera rapidement, en concertation étroite avec les autorités afghanes et avec nos alliés, et avec toutes les garanties pour que nos soldats, dans ce délai, puissent être protégés.
Dans le plan de l’Otan, l’armée afghane contrôlera seule le pays à partir de fin 2014. L’Alliance s’est engagée à la financer pendant plusieurs années. Selon les chiffrages américains, l’addition s’éleverait à 4 milliards de dollars par an. Washington demande aux Européens d’en payer la moitié. « De la France, ils veulent 200 millions par an », affirme un responsable français qui accompagne François Hollande. Le président de la République, qui s’est dit favorable au principe d’une aide, refuse cependant de s’engager sur un montant. Il répondra lors de la conférence de Tokyo sur l’Afghanistan prévue début juillet.
Samuel Cour
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