Plusieurs dizaines de manifestants et de journalistes, encadrés par des policiers, étaient massés jeudi midi devant l'ambassade d'Equateur où Julian Assange, réfugié depuis deux mois, en attendant la décision de Quito sur sa demande d'asile politique. Nous venons d'apprendre (source Euronews) que l'Equateur accorde l'asile politique à Julian Assange...
La présence policière devant l'ambassade a été renforcée, mais restait relativement discrète avec une vingtaine de policiers. La rue n'a pas été bouclée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Au fil de la matinée, le nombre de manifestants et de cameramen a nettement grossi. Trois manifestants ont été arrêtés par la police.
Certains partisans de Julian Assange ont passé la nuit devant l'ambassade, alertés par la conférence de presse du ministre des Affaires étrangères équatorien à Quito mercredi soir faisant état d'une menace britannique d'envahir les lieux.
Tammy Samede, une militante du réseau Occupy London, a campé sur place toute la nuit et espère 450 manifestants dans la journée. Elle interpelle un policier : "Vos enfants et vos petits-enfants devraient lui être reconnaissants. Je comprends, répond, placide, ce dernier". Ella, manifestante de 18 ans, souligne que ce qu'a fait Assange est important et qu'on doit montrer sa solidarité. Mark, 19 ans, se dit prêt à se battre, car la vie d'un homme est en jeu.
Les manifestants campent sur le trottoir opposé à l'ambassade, en écoutant de la musique. Des posters pro-Assange sont accrochés à des barrières métalliques, la plupart depuis plusieurs semaines.
Angela Calle, 47, ans, une équatorienne installée à Londres depuis 22 ans, est venue avec sa fille Liliana, 24 ans, brandissant un drapeau équatorien. "Nous soutenons notre président et Julian", a indiqué Angela à l'AFP. "Les menaces britanniques (d'investir l'ambassade) sont une violation des droits de l'Homme", ajoute-t-elle.
Le Foreign Office a rendu publique jeudi une note rédigée après la rencontre de son chargé d'affaires à Quito avec des responsables équatoriens. La note confirme que Londres a averti Quito qu'une loi de 1987 l'autorise à lever le statut diplomatique de l'ambassade pour agir et arrêter M. Assange dans l'enceinte diplomatique.
"Nous devons être absolument clairs sur le fait que si nous recevions une demande de sauf-conduit pour M. Assange, après qu'il ait obtenu l'asile politique (de l'Equateur), ceci serait refusé, conformément à nos obligations légales", ajoute cette note confidentielle, dont le gouvernement équatorien a déjà fait état mercredi soir.
La justice britannique s'est prononcée en faveur de l'extradition de Julian Assange vers la Suède, où il doit répondre de viol et d'agression sexuelle sur deux Suédoises.
L'Australien de 41 ans s'est soustrait aux conditions de son assignation à résidence en Grande-Bretagne et s'est réfugié le 19 juin dans l'ambassade de l'Equateur à Londres après le rejet de son appel contre une demande d'extradition vers la Suède.
Assange redoutait, s'il était extradé, d'être transféré aux Etats-Unis où il pourrait répondre de faits de trahison pour avoir publié sur son site des dizaines de milliers de documents confidentiels émanant notamment du département d'Etat américain. Il y risque la peine de mort.
Crédit photo : http://twitter.com/SheikholeslamiA
La présence policière devant l'ambassade a été renforcée, mais restait relativement discrète avec une vingtaine de policiers. La rue n'a pas été bouclée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Au fil de la matinée, le nombre de manifestants et de cameramen a nettement grossi. Trois manifestants ont été arrêtés par la police.
Certains partisans de Julian Assange ont passé la nuit devant l'ambassade, alertés par la conférence de presse du ministre des Affaires étrangères équatorien à Quito mercredi soir faisant état d'une menace britannique d'envahir les lieux.
Tammy Samede, une militante du réseau Occupy London, a campé sur place toute la nuit et espère 450 manifestants dans la journée. Elle interpelle un policier : "Vos enfants et vos petits-enfants devraient lui être reconnaissants. Je comprends, répond, placide, ce dernier". Ella, manifestante de 18 ans, souligne que ce qu'a fait Assange est important et qu'on doit montrer sa solidarité. Mark, 19 ans, se dit prêt à se battre, car la vie d'un homme est en jeu.
Les manifestants campent sur le trottoir opposé à l'ambassade, en écoutant de la musique. Des posters pro-Assange sont accrochés à des barrières métalliques, la plupart depuis plusieurs semaines.
Angela Calle, 47, ans, une équatorienne installée à Londres depuis 22 ans, est venue avec sa fille Liliana, 24 ans, brandissant un drapeau équatorien. "Nous soutenons notre président et Julian", a indiqué Angela à l'AFP. "Les menaces britanniques (d'investir l'ambassade) sont une violation des droits de l'Homme", ajoute-t-elle.
Le Foreign Office a rendu publique jeudi une note rédigée après la rencontre de son chargé d'affaires à Quito avec des responsables équatoriens. La note confirme que Londres a averti Quito qu'une loi de 1987 l'autorise à lever le statut diplomatique de l'ambassade pour agir et arrêter M. Assange dans l'enceinte diplomatique.
"Nous devons être absolument clairs sur le fait que si nous recevions une demande de sauf-conduit pour M. Assange, après qu'il ait obtenu l'asile politique (de l'Equateur), ceci serait refusé, conformément à nos obligations légales", ajoute cette note confidentielle, dont le gouvernement équatorien a déjà fait état mercredi soir.
La justice britannique s'est prononcée en faveur de l'extradition de Julian Assange vers la Suède, où il doit répondre de viol et d'agression sexuelle sur deux Suédoises.
L'Australien de 41 ans s'est soustrait aux conditions de son assignation à résidence en Grande-Bretagne et s'est réfugié le 19 juin dans l'ambassade de l'Equateur à Londres après le rejet de son appel contre une demande d'extradition vers la Suède.
Assange redoutait, s'il était extradé, d'être transféré aux Etats-Unis où il pourrait répondre de faits de trahison pour avoir publié sur son site des dizaines de milliers de documents confidentiels émanant notamment du département d'Etat américain. Il y risque la peine de mort.
Crédit photo : http://twitter.com/SheikholeslamiA
Source : AFP
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