USA-UE/Libre-échange : fin du premier round de discussions

Le premier round de négociations sur un accord de libre-échange entre les États-Unis et l'Union européenne s'est achevé vendredi à Washington à l'issue d'une semaine jugée "productive" par les deux parties et où les révélations sur l'espionnage américain n'ont pas été abordées...

"Cette semaine a été très productive", a déclaré le négociateur en chef européen Ignacio Garcia-Bercero lors d'une conférence de presse dans la capitale fédérale. A ses côtés, son homologue américain, Dan Mullaney, a confirmé que les discussions avaient été très "positives".

Les tractations, qui visent à créer une des principales zones de libre-échange au monde, ont permis d'aborder une "vaste série de sujets" allant de la propriété intellectuelle en passant par l'harmonisation des réglementations, la question agricole ou l'ouverture des marchés publics, ont indiqué les deux responsables.

"Les négociateurs ont identifié des zones de convergence (...) et ont commencé à explorer les moyens de rapprocher leurs vues sur les points de divergence", a indiqué M. Garcia-Bercero.

Les discussions, qui doivent reprendre en octobre à Bruxelles, pourraient notamment achopper sur la question des organismes génétiquement modifiés, cultivés à grande échelle aux États-Unis et strictement encadrés dans l'UE, et sur celle de l'audiovisuel, pour l'instant exclue du mandat des négociateurs européens à l'initiative de la France.

Les révélations sur l'espionnage de bureaux de l'UE par les Américains, qui ont menacé de retarder le processus, n'ont en revanche "pas été abordées" cette semaine dans le cadre de ces négociations commerciales, a affirmé le négociateur en chef américain.

Cette question avait été évoquée lundi lors d'une réunion distincte d'une journée, sous l'égide du ministère américain de la Justice, entre des représentants de chacun des 28 États-membres de l'UE et des responsables américains.

L'objectif de l'accord commercial est ambitieux : éliminer l'ensemble des barrières, douanières et surtout réglementaires, qui entravent les échanges entre les États-Unis, première puissance mondiale, et l'Union européenne, son principal partenaire commercial.

Tout en réaffirmant leur détermination, les deux négociateurs se sont refusés à fixer toute échéance pour la fin des discussions alors que l'objectif d'un accord conclu fin 2014 avait été évoqué par la Commission européenne. "Nous voulons avancer rapidement", a simplement commenté M. Mullaney.

Sources : AWP - Romandie

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