Le Montana ne veut pas des déchêts miniers canadiens

L'agence environnementale américaine a menacé, le 7 février, le Canada de faire appel à la Commission mixte internationale pour empêcher le développement minier dans la province de Colombie-Britannique...

L'industrie du charbon est très développée en Colombie-Britannique, une province frontalière du Montana. Cinq mines de charbon se trouvent le long de la rivière Elk. 35.000 tonnes de charbon y sont produites chaque jour mais également, près de 600.000 tonnes de rochers. Lorsqu'il pleut ou qu'il neige, les produits toxiques de ces déchêts miniers sont drainés jusqu'à la rivière Elk, qui débouche sur le lac de Koocanusa dans le Montana.

Les sénateurs de l'Etat américain s'inquiètent d'une possible pollution au sélénium contenu dans les roches des mines de charbon. Ce nutriment, nécessaire à petite dose, peut devenir dangereux lorsque les taux sont élevés. Or trois projets miniers sont en cours d'exploration à proximité des mines déjà en activité et le gouvernement de Colombie-Britannique étudie actuellement cinq nouvelles propositions d'extension.

En décembre, les représentants du Montana avaient fait appel au gouvernement américain pour intervenir auprès de celui de Colombie-Britannique. Ils demandent des études environnementales  plus poussées. Le ministre de l'Environnement de Colombie-Britannique a assuré, dans la presse locale, qu'il fallait traiter très sérieusement cette problématique du sélénium et a souligné que Teck Resources développe déjà un programme de gestion du sélénium dans la valée d'Elk.

La majorité des mines de charbon de cette province canadienne appartiennent à Teck Resources, le deuxième exportateur mondial de charbon. 90% de sa production est destinée à l'industrie de l'acier, en Asie, en Europe et en Amérique latine.

Source : Commodesk

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