Portée par Wall Street, la Bourse de Paris termine en belle hausse. Toutes les valeurs du Cac 40 progressent hormis Alcatel-Lucent et Crédit Agricole (-0,09%). STMicroelectronics, avec un gain de plus de 7%, finit en tête du palmarès grâce à la bonne copie trimestrielle du néerlandais ASML. Plus globalement, les résultats des entreprises américaines sont une nouvelle fois ressortis supérieurs aux attentes. A la clôture, le Cac 40 gagne 1,84% à 3.235,40 points...
A la clôture, le Cac 40 gagne 1,84% à 3.235,40 points, au plus haut du jour, dans un volume de transactions de 2,4 milliards d’euros. A Londres, le Footsie progresse de 1,01% tandis qu’à Francfort, le Dax prend 1,54%. A New York, le Dow Jones engrange 0,64% et le Nasdaq Composite 1,08%. Parmi les valeurs qui ont publié, Intel monte de 2,88%. +5% pour le fabricant d'automatismes et d'équipements aéronautiques Honeywell. En revanche, Bank of America perd 2,21%, alors que la banque est actuellement interrogée sur l’affaire du Libor.
Le Cac 40, termine à un plus haut de deux semaines grâce à la bonne tenue de Wall Street. Les résultats une nouvelle fois meilleurs qu’attendu des entreprises américaines et la hausse plus forte que prévu des mises en chantier (vues à 745.000 par le consensus en rythme annualisé, elles ressortent à 760.000 en juin, en hausse de 6,9%, leur rythme le plus élevé depuis octobre 2008) ont soutenu la tendance.
Un peu plus tôt, Bank of America avait annoncé un bénéfice net de 2,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, soit 19 cents par action, contre 15 cents attendus par les analystes. Honeywell a également dépassé les attentes. D’autres grands groupes américains ont eux aussi battu le consensus. Ce matin, le géant néerlandais des semi-conducteurs ASML avait également publié des résultats de bonne facture. D’ailleurs, à Amsterdam, le titre ASML progresse de près de 7% même si les perspectives du groupe sont prudentes.
Côté euro, celui reste faible, autour de 1,2250 dollar, pâtissant des doutes sur la faisabilité du projet européen exprimés dans la presse par la chancelière allemande Angela Merkel.
Samuel Cour
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